Bien que l’on assiste à l’essor croissant des cryptomonnaies et des solutions de paiement digitales, le chèque demeure un mode de règlement très utilisé de nos jours. Que ce soit du côté des particuliers ou celui des professionnels, les vieilles habitudes ont la vie dure. Le chèque est toujours considéré comme un moyen simple et pratique de régler certaines transactions.
Par ailleurs, il y aussi le fait que ce petit « bout de papier » symbolise mieux les gains que toute autre forme de paiement. Bien sûr, si le chèque est toujours aussi sollicité, certaines de ses caractéristiques, dont le délai d’encaissement, demeurent problématiques. Il faut savoir qu’entre l’émission du chèque et son encaissement, le chemin peut être long (et périlleux). Explications.
Un délai qui peut varier d’une banque à l’autre, mais aussi d’un pays à l’autre
Le délai d’encaissement d’un chèque bancaire se définit de manière simple comme le temps nécessaire à la banque pour traiter les différentes formalités nécessaires à la validation du paiement. Et puisque ce temps peut varier en fonction des méthodes utilisées par les professionnels, le délai de traitement n’est pas toujours le même d’un établissement à l’autre. Ainsi, comme on peut facilement le constater, un chèque peut être encaissé dans la journée même de sa présentation à la Caisse d’épargne alors qu’il faudra attendre jusqu’à 15 jours chez d’autres enseignes.
Selon les données statistiques, le délai moyen d’encaissement d’un chèque est en général de 8 jours sur le territoire français (chèques émis en France). Cela peut prendre jusqu’à 20 jours pour les chèques en provenance d’autres pays d’Europe. La durée moyenne d’encaissement peut même s’étaler jusqu’à 70 jours dans le cas des pays en dehors de l’Union.
Ce temps d’attente est-il vraiment nécessaire ?
Selon les banques, le règlement par chèque est sujet à un suivi spécifique. En effet, avant de pouvoir décaisser le paiement, les professionnels doivent effectuer une vérification de solvabilité. Cette démarche est nécessaire, car elle constitue l’unique moyen de se prémunir des risques de chèque sans provision.
Les établissements doivent s’assurer que la somme est bel et bien disponible sur le compte du débiteur avant de pouvoir effectuer le versement sur le compte bénéficiaire. Dans le cas où les fonds ne sont pas suffisants (débiteur insolvable ou compte vide), le chèque sera automatiquement rejeté. Il faut savoir qu’avec les cas d’escroqueries assez récurrents de nos jours, certaines enseignes ont été amenées à prolonger leur durée de traitement, et donc d’encaissement, afin d’éviter les problèmes de recouvrement.
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