De plus en plus, on entend parler de la FinTech dans le secteur bancaire. Effectivement, aux côtés des banques physiques, de nombreuses solutions se développent à côté. Permettant tantôt de proposer des services innovants délaissés par les banques classiques ou des offres complètes en concurrence directe, la FinTech ambitionne de transformer le secteur bancaire de la même manière qu’un AirBnB ou un Uber l’ont fait précédemment dans leur propre domaine.

Analysons donc le potentiel disruptif de la FinTech.

La FinTech : définition, exemple et état des lieux

Qu’est-ce que la FinTech ?

La FinTech désigne une bulle au sein de laquelle évoluent nombre d’entreprises, souvent d’origine « start up », dont le but est de combiner les apports de la technologie aux services de proximité (ex : la banque). Le but est ainsi de proposer des services bancaires à la fois de meilleure qualité et moins chers que les banques traditionnelles. Dans cette optique, l’objectif est donc clairement de se positionner en concurrence des établissements bancaires physiques.

A noter que la FinTech ne se présente pas que dans le domaine bancaire. Elle embrasse tous les domaines financiers et impacte donc, en plus de la banque, l’assurance ou encore la finance.

Quelques exemples de FinTech…

Afin de vous aider à comprendre concrètement ce à quoi peut renvoyer la FinTech, nous vous proposons ci-dessous quelques exemples, fonction des secteurs d’activité dans lesquels les organismes opèrent.

  • Pour le crowdfunding : KissKissBankBank, Kickstarter, Ulule…
  • Pour les banques en ligne et néobanques : N26, Compte Nickel…
  • Pour les moyens de paiement : PayTop, PayPal…
  • Pour gérer votre patrimoine : Advize, Fundshop…
  • Pour la gestion financière entre particulières : Lydia, TriCount, etc.

Vous l’aurez compris : chaque organisme vient avec sa spécificité, fonction du domaine dans lequel il se situe. Ainsi, vous aurez à passer par plusieurs entreprises FinTech pour réaliser un pool d’actions étant entendu qu’aucune entreprise issue de la FinTech ne propose, pour l’instant, de gamme de services complets. Aujourd’hui, on note plus d’une cinquantaine d’entreprises dites FinTech actuellement actives en France.

Cela nous donne ainsi l’occasion d’explorer la présence des établissements FinTech en Europe et, plus précisément, en France.

La FinTech en Europe

L’ancrage de la FinTech en Europe est plus récent et jeune qu’aux Etats-Unis, berceau du secteur. Mais ledit vieux continent s’en sort très honorablement : aux côtés du chinois Ant Financial et de l’américain Striple, l’Europe met en avant ses propres solutions. Celles-ci parviennent d’ailleurs à atteindre le classement 2016 KPMG des 100 premières entreprises mondiales, grâce à Klarna, Adyen ou encore TransferWise.

On retrouve d’ailleurs au sein de ce classement trois entreprises françaises, nous permettant d’aborder le cas de l’Hexagone.

La FinTech en France

Si l’Europe réalise de belles percées dans la FinTech, la France reste encore légèrement en retard. Cela est certainement autant dû à des conditions entre autres légales et administratives, les Anglo-Saxons profitant de davantage de latitude dans ce domaine.

Pour autant, l’Hexagone est bien loin d’être absent du secteur ! Ainsi, on repère des acteurs comme Bankin’ (pour gérer ses comptes), Lydia (paiement mobile), Leetchi (financement participatif) ou encore Finexkap (pour permettre à d’autres organismes de gérer vos créances).

Aussi, si certes la France accuse un certain retard, cela se situe surtout autour des acteurs, à savoir les entreprises françaises s’illustrant dans la FinTech. En revanche, le marché bancaire français se montre très ouvert aux établissements financiers, bancaires ou d’assurance – ce qui est une bonne nouvelle pour vous, le consommateur !

FinTech et banque : le jeu en vaut-il la chandelle ?

Entre concurrence et complémentarité

Si les établissements liés au secteur bancaire subissent la concurrence de la FinTech, les banques traditionnelles elles-mêmes ne sont pas en reste.

Certes, les banques en ligne viennent avec de nombreux services et offres à même de concurrencer les banques physiques, et cela se comprend. Effectivement, avec l’absence d’agences et la diminution de nombreux frais, les économies d’échelle peuvent être répercutées sur les prix proposés aux consommateurs. A ce niveau, les banques en ligne déploient plusieurs solutions attrayantes : soit les services classiques viennent avec des conditions d’utilisation et des suppressions de frais intéressantes, soit de nouveaux services innovants sont proposés. On retrouve, à cet égard, N26, dont les partenariats permettent d’offrir des services compétitifs (voir ci-dessous).

Toutefois, force est de constater que les banques physiques parviennent encore à mener la concurrence de front. Bénéficiant de structures financières gigantesques, celles-ci parviennent en effet à assumer des services que les néobanques ne parviennent pas encore à proposer, à l’instar des crédits au montant très important.

Le plus avantageux reste donc encore de combiner banque physique avec banque en ligne, afin de profiter des avantages de chaque établissement, et en attendant que la FinTech vienne, à sa manière, révolutionner le secteur bancaire.

Les avantages de la FinTech en banque : le cas N26

fintech n26

La banque N26 est concrètement LE symbole de la banque en ligne FinTech. D’abord conçue comme une start-up, N26 est aujourd’hui présente dans plusieurs pays, y compris la France. Et il faut dire que la « promesse FinTech » d’offrir des services plus performants et moins chers est clairement remplie.

Effectivement, cela se constate d’abord à l’ouverture du compte. Rapide et 100% en ligne, elle ne vous demande aucune condition de ressources et le compte courant est intégralement gratuit. Une chose bien rare aujourd’hui, alors que les banques en ligne classiques ne combinent pas la gratuité du compte avec l’absence de conditions de ressources.

Et si certes les services méritent encore d’être développés (par exemple, pour l’épargne), N26 met en avant bien des innovations. En sus de l’application N26 performante et ergonomique, on retrouve des facilités bancaires attrayantes grâce à des partenariats avec d’autres organismes issus de la FinTech. Ainsi, avec N26, il vous est possible de réaliser des virements en devises jusqu’à 7x moins cher que dans les autres banques, et ce grâce au partenariat avec la britannique TransferWise.

Pour ces avantages et bien d’autre, choisir N26 comme sa banque en ligne présente de belles opportunités. Nous vous invitons à consulter, à ce propos, notre avis N26 afin d’en connaître davantage sur les offres et services.

L’avenir de la FinTech : une révolution du secteur bancaire à venir

Si la FinTech est encore aujourd’hui un concept récent, il n’empêche que son ancrage dans le paysage financier est important. C’est ainsi qu’en l’espace de 6 ans, entre 2008 et 2014, l’investissement dans la FinTech a explosé à 3 milliards de dollars, pouvant atteindre plus de 8 milliards de dollars en 2019. Surtout, le cabinet Accenture a étudié l’évolution des investissements dans la FinTech, dévoilant des perspectives de croissance particulièrement prometteuses.

Enfin, pour citer Joan Burkovic, de Bankin’, « Le juge final, c’est l’utilisateur. Si nous tapons à côté, il nous le dit et si nous visons juste, il nous le dit aussi. C’est relativement simple ». Pouvez-vous donc envisager une banque qui agisse comme un véritable service de proximité, et non pas comme un organisme levant les barrières financières ? Si oui, alors dites « FinTech » !